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Historique

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Le Sabot à BUIRONFOSSE : une vieille tradition.

Le sabot à BUIRONFOSSE est une vielle tradition. Déja sur les registres d'état civil de 1683, le sabotier dessinait un sabot pour signer. A cette époque, chaque village avait un sabotier. La fabrication << en grand >> est plus récente. Un document de 1827 nous apprend : << qu'une grande partie de la population de la commune est occupée à frabriquer des sabots >> .Dans une monographie signée du 12 avril 1888 le directeur d'école d'alors écrit : << Une partie de la population est occupée à la fabrication des sabots qui sont expédiés sur Saint-Quentin et dans le departement du Nord >> Enfin, selon un auteur Belge ( R.TIRIONS dans << sabotier mon ami>> ) ,<< les premiers sabotiers seraient des Bretons et des Vendéens ayant fui devant la rèvolution de 1789. Il se seraient installés dans la forets de Thiéache et plus particulierement à BUIRONFOSSE >>.

 

 

Les huttes forestieres.

Comme les bucherons ou les charbonniers, les premiers sabotiers sont << des hommes des bois >>.Il construisent leur hutte de paille et de genets dans les coupes.Cet abri est tout juste assez grand pour contenir l'etabli du planeur, celui du creuseur, l'outillage , un ou deux lits de fougéres et le materiel de cuisines. Pendant toute la semaine, les sabotiers travaillent et dorment en foret. Ils rentrent le samedi chargés de nombreuses paires de sabots.Le lundi matin ils regagnent la hutte, la musette pleine de provisions. Les légumes et le paim pour << la soupe de chapons >> ( voir annexe 1 ) sont en bonne place.

 

Braconniers et fraudeurs.

Les sabotiers améliorent leurs menus en braconnant . Certains soirs, ils dinent plus vite que d'habitude: ils ont encore de l'ouvrage.Ils vont abattre un bouleau réservé par l'Administration des Eaux et Forets. Le lendemain matin ni vu ni connu. Plus de branches, plus de souche. Mais en cherchant bien on trouverait quelques paires de sabots << abloqués >> de plus que la veille.Ces vols seront découverts et les sabotiers chassés des forets de l'Administration.

Les sabotiers deviennent sédentaires.

Les sabotiers quittent donc la foret pour venir travailler au village. Chacun va installer << une boutique >>. La boutique , c'est le nom de l'atelier du sabotier. Beaucoup transforme simplement une piéce, une écurie en atelier. Les plus riches construiront une Boutique prés de leur maison. Si le planeur a un fils, il deviendra creuseur, le creuseur fera apprendre le métier de planeur à son garcon, la femme et les filles aideront le pére pour la décoration... C'est ainsi que se créent les << Boutiques familiales >>. En 1880, Buironfosse comptait 350 patrons sabotiers qui fabriquaient à la main 150 000 paires de sabots. Le village comptait alors 2250 habitants. Les << Boutiques >> vont devenir de véritables ateliers, certains occuperont quatre à cinq ouvriers, les plus importants donneront du travail à plus de dix couples de sabotiers.

Pourquoi cette industrie se developpe t'elle a BUIRONFOSSE ?

les réponses semblent simples.

1 ) BUIRONFOSSE posséde les hommes de métier.

2 ) Le bois est abondant.

3 ) Pour cette époque le est une chaussure peu couteuse, saine et chaude l'hiver. Tres pratique pour les travaux de la ferme. Le sabot est à la mode.

4 ) Le travail est propre. Se pratique , maintenant, à l'abri et en famille.

5 ) Ce metier s'apprend assez facilement et vite car on divise le travail. On est planeur ou creuseur en moins d'un an.

 

 

De la boutique à la saboterie mécanique .

Au début du XX siecles, la galoche , semelle de bois et tigge de cuir, commence à etre préférée au sabot. Malgre tout, les sabotiers de BUIRONFOSSE continuent à produire des montagnes de sabots qui se vendent de plus en plus mal. En aout 1914, les sabotiers partiront à la guerre comme tous les jeunes francais. La guerre et l'occupant Allemand qui prend tout ce qui << peut servir >> font que le sabot revient à la mode: le bois ne manque pas. Les vieux sabotiers se remettent au travail. Mais il faut beaucoup, beaucoup de sabots.

La machine apparait.Des machines existaient depuis le debut du siecle, mais on ne s'en servaient pas. Elles fonctionnaient mal. Elles fabriquaient des sabots qui bléssaient les pieds.Ces machines seront perfectionnées et produiront des sabots convenables.De 1920 a 1930 , les boutiques disparaissent. Elles sont remplacées par des << Fabriques >>. A la << Fabriques >> le travail se fait dans le meme ordre qu'<< Al Boutique >>. Mais des machines ont remplacé le planeur et le creuseur. Ces machines ont bessoin de modéles nécessaires.Ils sont devenus << Modeleurs >>. La << Cape >> et la << Coche >> seront toujours utilisées par les << Finisseurs >> .

 

Les derniers fabriques fermeront vers 1950.

Quelques sabotiers continueront à confectionner, sur mesure, quelques paires de sabots. Les derniers disparaitront à la fin des années 1970.

C'est l'Association Communale pour l'Animation de la Salle Polyvalente ,qui a désire faire revivre ce passé et relancer la fabrication du sabot à Buironfosse sous forme de musée vivant. Apres le rachat en octobre 1986 d'anciennes machines a fabriquer les sabots une équipe de sabotiers bénevoles s'est formée pour relancer cette tradition.

l'équipe de bénévole de 1986

 

 

Annexe ( 1 )

LA SOUPE A CHAPONS

Recette recueilli aupres de Mr CHAUDRON, ancien bucheron .

Cette soupe était faite par les charbonniers et les bucherons qui travaillaient en foret et y couchaient dans des huttes.

Avant le lever du soleil, on << épluchait la soupe >> : poireaux et pommes de terres qu'on faisait cuire dans une << trois pattes >> sur un feu de bois, en y ajoutant du beurre quand on en avait.

Dans une écuelle en bois ou on avait mis de la mie de pain, on versait le bouillon de légumes. Dans la << trois pattes >> on écrasait les légumes de la soupe et on mettait dessus des croutons de pain, les << chapons >> qui cuisaient à la vapeur des légumes écrasés.

On mélangeait alors le tout avec du beurre et du fromage, Maroilles a l'occasion. On servait ce mélange dans des écuélles de bois des bucherons et on le mangeait avec des cuillers de bois creuses et de formes presque carrée. On ne relavait pas les écuelles , on les << ramassait >> avec la cuiller de bois ou avec du pain. Les écuelles de bois se mettaient l'une dans l'autre, avec la cuiller dedans et s'emboitaient hermétiquement.

Buironfosse ligt in Picardie dicht bij Hirson aan de Belgische grens (JvB).

 

Geschiedenis

 

De Klomp in BUIRONFOSSE : een oude traditie

De klomp in BUIRONFOSSE is een lange traditie. Al in de registers van de burgerlijke stand van 1683, zette een klompenmaker met een getekende klomp zijn handtekening. In die tijd had elk dorp zijn klompenmaker. De produktie in het groot is van jongere datum. Een document uit 1827 vertelt ons : dat een groot deel van de bevolking van de gemeente zich bezighoudt met klompen maken. In een verhandeling, gesigneerd op 12 april 1888 schrijft de directeur van de toenmalige school : Een deel van de bevolking is werkzaam met de vervaardiging van klompen die worden geëxpedieerd naar Saint-Quentin en naar het Departement du Nord. Tenslotte zouden, volgens een Belgisch auteur ( R.TIRIONS in sabotier mon ami ), de eerste klompenmakers afkomstig zijn uit Bretagne en de Vendée en vandaar gevlucht waren voor de revolutie van 1789. Zij zouden zich gevestigd hebben in de wouden van Thiéache meer in het bijzonder in BUIRONFOSSE .

 

 

De hutten in het bos.

Zoals de houthakkers en de kolenbranders zijn de eerste klompenmakers mensen van het bos. Zij bouwen hun hut van stro en "" de genets dans les coupes."" Deze "beschutting" was maar net groot genoeg om de bank van de planeur, die van de creuseur, het gereedschap , een of twee bedden van varens en het keukengerei te herbergen. Gedurende de hele week werken en slapen de klompenmakers in het bos. 's Zaterdags komen ze thuis met een groot aantal paren klompen. Op maandagmnorgen gaan ze weer naar de hut met een knapzak vol provisie. De groenten en het brood voor la soupe de chapons (soep met broodkorsten) komen goed van pas. (Zie enkele foto's uit het bos).

 

Stropers en smokkelaars.

De klompenmakers vullen hun menu aan door te stropen. Op sommige avonden eten ze wat vlugger dan anders: er is nog werk aan de winkel. Ze gaan een berkeboom omhakken die beschermd is door de l'Administration des Eaux et Forets. De volgende morgen: niks meer van te zien. Geen takken, geen stronk. Maar als je goed zou zoeken zou je enkele paren klompen meer abloqués vinden dan de avond tevoren. Die diefstal wordt ontdekt en de klompenmakers worden verjaagd uit de bossen van de gemeente.

De klompenmakers kiezen vaste woonplaats.

De klompenmakers trekken dus uit het bos weg en komen werken in het dorp. Iedereen gaat een werkplaats inrichten. La boutique dat is de naam voor de werkplaats van de klompenmaker. Menigeen bouwt een huisje eenvoudig wat om, een paardestal tot atelier. De rijksten zullen een afzonderlijke werkplaats bouwen vlak bij hun woonhuis. Als de planeur een zoon heeft zal die creuseur worden. De creuseur zal zijn zoon het vak van planeur leren. Zijn vrouw en dochters zullen vader helpen met de opknap van het huis... Dat is de manier waarop de Boutiques familiales ontstaan. In 1880 telde Buironfosse 350 patrons sabotiers, die met de hand 150 000 paar klompen maakten. Het dorp had toen 2250 inwoners. De Boutiques worden echte ateliers. Sommige hebben vier of vijf arbeiders in dienst, de voornaamste geven werk aan meer dan tien koppels van klompenmakers.

Waarom klompenmakerijen in BUIRONFOSSE ?

Het antwoord is simpel:

1 ) BUIRONFOSSE beschikt over vakmensen.

2 ) Hout is er genoeg.

3 ) Voor deze tijd is de klomp een goedkoop en gezond schoeisel, bovendien warm in de winter en erg praktisch voor het boerenwerk. De klomp is in de mode.

4 ) Het werk is proper. Men voert het nu uit in een werkplaats en in het gezin.

5 ) Het ambacht wordt tamelijk makkelijk en snel aangeleerd want het werk wordt verdeeld. Je bent planeur (bediener van het paalmes) of creuseur (werkend aan de heulbank) in minder dan een jaar.

 

 

Van handwerkplaats tot klompenfabriek .

Aan het begin van de 20e eeuw ontstaat er een voorkeur voor de galoche boven de klomp: een zool van hout met een laars van leer. Toch gaan de klompenmakers van BUIRONFOSSE door en produceren bergen klompen, die hoe langer hoe slechter verkocht worden. In augustus 1914 trekken de klompenmakers ten oorlog zoals alle jonge Fransen. De oorlog en de Duitse bezetters die alles grijpen wat bruikbaar is zorgen dat de klomp weer in de mode komt. Hout genoeg. De oude klompenmakers gaan weer aan het werk. Maar er zijn heel veel klompen nodig.

Komst van de machine. Machines bestonden al vanaf het begin van de eeuw maar ze werden niet gebruikt. Ze werkten niet goed. Ze maakten klompen waar je zere voeten van kreeg. Maar de machines werden verbeterd en produceerden klompen die in de smaak vielen. Tussen 1920 en 1930 verdwenen de openlucht werkplaatsen en ze werden opgevolgd door Fabriques . In de Fabriques wordt het werk in dezelfde volgorde uitgevoerd als Al Boutique . Maar machines hebben de planeur en de creuseur vervangen. Deze machines hebben modellen nodig. De klompenmakers zijn dus Modeleurs geworden. De Cape (bank met paalmes) en de Coche (heulbank) zullen in het vervolg permanent gebruikt worden door de Finisseurs (de afwerkers).

 

De laatste fabrieken gaan dicht tegen 1950.

Een paar klompenmakers gaan dan door met klompen-op-maat te leveren. De laatste verdwijnen op het eind van de jaren '70.

De Association Communale pour l'Animation de la Salle Polyvalente koesterde het verlangen om het verleden te laten herleven en om de klomperij nieuw leven in te blazen in Buironfosse en wel in de vorm van een levend museum. Na de opkoping in oktober 1986 van oude klompen-machines heeft zich een ploeg van enthousiaste klompenmakers gevormd om de traditie weer op te starten.

De club van enthousiasten 1986

 

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